Obscur et froncé comme une oeillet violet, Il respire, humblement tapi parmi la mousse Humide encor d'amour qui suit la rampe douce Des fesses blanches jusqu'au bord de son ourlet. Des filaments pareils à des larmes de lait Ont pleuré sous l'autan cruel...
Heureux les blêmes noyés balancés par la houle ! Les vers ne les lardent pas dans un cercueil obscur... Leurs poumons sont délivrés de leurs miasmes impurs De sépulcres où l'humeur et la sanie s'écoule... Ho ! Verdâtres naufragés aux fonds où le flot...