Je baiserai d'un bout à l'autre les longues ailes noires de ta nuque, ô doux oiseau, colombe prise, dont le coeur bondit sous ma main ! Je prendrai ta bouche dans ma bouche comme un enfant prend le sein de sa mère. Frissonne !... car le baiser pénètre...
Le long du quai les grands vaisseaux, Que la houle incline en silence, Ne prennent pas garde aux berceaux Que la main des femmes balance. Mais viendra le jour des adieux ; Car il faut que les femmes pleurent Et que les hommes curieux Tentent les horizons...